mardi 31 janvier 2012

La reine Ranavalona Ire
La reine Ranavalona Ire
 (1780 - 1861) Régne : 1828 – 1861 épouse du précédent

La reine Ranavalona Ière rompt les accords mis en place par son défunt mari et le gouvernement anglais et entretient des relations privilégiés avec le « parti français ». De nombreuses usines de production d’alcool et de sucre furent créées. L’association franco-malgache de cette époque disposait de moyens considérables surtout pour le commerce avec ses navires et ses usines de rhum et de sucre. Ces marchandises étaient troquées contre du riz, des zébus,… .
Elle installe également la première fabrique de fusil qui fut reprise en pleine construction par Jean Laborde qui va donner  à ces constructions une étendue considérable avec la fondation de Mantasoa (Lac artificiel à l’Est de Tananarive), on y préparait de la chaux, du salpêtre, de la poudre, du savon, des bougies, des briques, des tuiles, etc. en même temps fut créer l’imposant palais de la reine.
Au début de son règne, la reine Ranavalona Ière n’a changé aucune des lois mise en place par son époux au niveau de la religion. Mais vers la fin de l’année 1831, l’ampleur de cette religion européenne (surtout par désir d’émancipation envers l’oppression du gouvernement)  effraye la reine qui considérait cette religion comme une forme d’invasion étrangère. Elle interdit donc les baptêmes et les communions et force son peuple à dénoncer les chrétiens. En 1832, les esclaves n’ont plus le droit d’apprendre à lire et à écrire. Quelques années plus tard, l’interdiction s’étend aux personnes qui n’appartiennent pas aux services du gouvernement. Toutes ces interdictions ne faisaient qu’accroitre le mécontentement populaire. Les missionnaires anglais sont priés de partir et les répressions commencent en 1836. Les relations commerciales avec l’extérieur sont également rompues et ne reprendront qu’en 1853. Cette période d’arrêt commercial provoque une hostilité de plus en plus accru pour le gouvernement de la reine. Ranavalona Ière mourut le 16 Août 1861. Elle lutta jusqu’au bout  contre l’intervention étrangère.

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